Zéro déchet : par où commencer ?
- solenepoulachon
- 21 févr. 2019
- 4 min de lecture
Si vous vous intéressez à notre gamme Bene’Figue, c’est que vous faites déjà attention à ce que vous mettez sur votre peau ! Et si, aujourd’hui, on faisait attention à ce qu’on met dans nos poubelles ? L’air de rien, les déchets que nous produisons participent à la destruction de notre belle planète, et donc de notre peau (si si, vous savez la pollution qui la rend si terne ? Voilà !). Chaque seconde, ce sont 100 tonnes de déchets qui finissent rejetés dans la mer, dont une grande partie est constituée de matière plastique. Nous sommes tous responsables, mais en mettant en place des gestes simples au quotidien, chacun de nous peut contribuer à diminuer ce chiffre !
Tout d’abord, pour vous, adeptes du shopping, posez-vous la question : tous vos achats sont-ils justifiés ? Ce petit haut que vous aimiez tant dans le magasin, en avez-vous réellement besoin ? Correspond-il à votre style et votre morphologie ? Si oui, est-il de bonne qualité ? Eh oui, les déchets de tissus sont un problème majeur à notre époque ! Alors avant de craquer pour le petit short que vous avez aperçu au fond d’une vitrine, posez-vous les bonnes questions. Vous pouvez également acheter de seconde main, et revendre ou donner les vêtements que vous ne portez plus (ça fera des heureux/ses !). Vous pouvez aussi recycler le vieux t-shirt de votre grand-mère, qui sera très efficace pour faire les poussières ! L’industrie du coton représente quand même 25% des insecticides et 10% des pesticides utilisés dans le monde. Ça fait réfléchir, non ? Surtout quand on y rajoute les traitements chimiques pour blanchir le coton !
En parlant de ça, vous pouvez passer aux cotons à démaquiller lavables. Moins de déchets, pas de pesticides, et tellement plus doux ! Un petit tour en machine, et ils ressortent comme neuf. La même chose peut s’appliquer aux mouchoirs et à l’essuie tout. Vous pouvez également penser aux serviettes hygiéniques lavables (et au couches lavables pour les jeunes parents), mais aussi à la culotte de règles, ou encore, comme on en a déjà parlé, à la cup.
On continue dans la salle de bain avec le brossage de dents. Avez-vous déjà réfléchi au nombre de brosses à dents en plastique qui finissent dans les poubelles dans le monde (petit indice, c’est 4,7 milliards de brosses à dents par an)? Et les tubes de dentifrices? Utiliser une brosse à dent en bambou et un dentifrice solide (les pots sont rechargeables), c’est aussi faire un petit geste pour la planète.
Les déchets, c’est aussi dans son alimentation. Exit les bouteilles en plastique qu’on jette à la poubelle tous les jours, bonjour la gourde en métal ou en verre. Au travail, on ramène son propre mug pour éviter d’utiliser un gobelet à chaque pause café, et sa lunchbox (de préférence en verre) si ça peut nous éviter d’acheter d’un plat emballé (et en plus c’est meilleur préparé à la maison !). De même, lorsqu’on mange dehors, on pense à dire non aux pailles et aux couverts en plastique. Les pailles, on en met 500 millions de plus dans l’océan chaque année. Si vous y tenez, pensez à investir dans une paille en bambou réutilisable (oui, encore du bambou). Idem pour les couverts, gardez sur vous un set de couverts de pique-nique, la planète vous remerciera.
Quand vous faites vos courses, fuyez le suremballage. Si vous le pouvez, privilégiez même l’achat en vrac, en emportant vos propres bocaux ou vos sacs en tissu. Si vous n’en avez pas la possibilité, privilégiez les produits rechargeables (comme les lessives rechargeables par exemple). Et SURTOUT, ne prenez pas de sac plastique à la caisse ! Emportez votre tote-bag (un sac en tissu plus résistant et souvent plus esthétique), ou un sac à dos.
Par ailleurs, si on vous propose des tracts ou des journaux gratuits sur le chemin de votre magasin de vrac, apprenez à dire non. Les tracts finiront à la poubelle (si ce n’est par terre dans la rue), et vous pourrez lire les actualités en ligne. De même pour les goodies, souvent en plastique et de mauvaises qualité, nous n’en avons pas vraiment besoin.
Si par ailleurs tous ces chiffres sur le plastique vous ont alarmé et que vous souhaitez en faire plus, n’hésitez pas à remplacer votre moteur de recherche par Ecosia. Au bout de 45 recherches, Ecosia s’engage à replanter un arbre quelque part dans le monde, ce qui a un impact positif sur la planète, mais aussi sur les populations locales. En effet, la plantation de ces arbres aide à lutter contre le réchauffement climatique, crée des emplois et favorise la nutrition, et aide à relancer le cycle de l’eau.
Enfin, si après cet article vous vous sentez coupable, ne vous mettez pas trop la pression. Appliquer une de ces habitudes, c’est déjà un pas vers la diminution des déchets, chacun son rythme. Il n’y a pas de petit geste ! Si en revanche c’est l’investissement dans tous ces objets réutilisables qui vous inquiète, n’hésitez pas à faire le calcul sur le long terme, cela devrait achever de vous convaincre !
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